Dans une précédente analyse cartographique, nous nous étions intéressés au poids de l’abstention lors du premier tour des régionales. Au second tour, celui-ci s’est significativement réduit dans l’ensemble des régions métropolitaines (une baisse de 11 à 21% selon les territoires), comme l’indique la carte ci-dessous.

En conséquence, les trois grands blocs politiques (droite, gauche et front national) ont vu leur nombre d’électeurs augmenter, en valeur absolue, dans l’ensemble des régions. Deux cas font exception cependant : le Front national en Île-de-France (- 60 000 électeurs) et le candidat socialiste non soutenu par le Parti socialiste en Champagne-Ardenne et Lorraine (-150 000 électeurs).

Notons enfin que si la dynamique est commune aux trois blocs, elle est néanmoins plus forte pour la droite qui ne fait état, d’ailleurs, d’aucune variation négative dans les 13 régions. Elle parvient même à plus que doubler son nombre de voix dans les régions où le candidat de gauche s’est retiré.